chroniques de la vie rêvée

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il me pris pour mieux m'oublier
nous nous sommes rencontrés un soir d'hiver
la neige tombait
les flocons par la fenêtre
et son corps sur le mien
à la lueur de cette lampe qui émettait sa douce lumière

ses gémissements liés aux miens
il me pris pour mieux m'oublier
mieux oublier cet amour impossible
tel un fantasme oublié
inavoué
réalisé

je me souviens de ce sourire, ses yeux
ce regard qui en disait long
je me souviens de ce désir naissant
de la douce chaleur qui m'emportait
je me souviens de cette porte, un bois brut

je me souviens de nos corps se désirant
de ses mains qui sur moi, retaillaient mes courbes
de sa bouche qui goutait chaque parcelle de mon être
je me souviens de son torse qui se redessinait sous mes doigts
de la neige qui couvrait le sol au dehors
de la frénésie qui nous a emporté ce soir là

je me souviens...
nos râles
nos corps
nos langues
nos yeux
unis, ce soir d'hiver

les flocons au dehors
et notre chaleur en dedans qui émanait dans cette pièce

nos sourires
son regard...
la douce tristesse de la fin
se prendre pour mieux s'oublier
s'unir pour mieux se séparer
une fois pour toute

doux passage

je me souviens de ma mélancolie
du vide ressenti lorsque je le voyais s'éloigner
de ce gouffre quand enfin il est parti
de ma solitude accompagnatrice
de mes larmes qui ne voulaient couler
de cette boule de feu en mon sein

je me souviens
les courbes salvatrices de son corps
ce sentiment d'être à lui ce court instant
de le vouloir pour l'éternité

et quand aujourd'hui la neige tombe
flocons sur ma vie
je ne peux me résoudre à l'oublier
triste vie, triste fin d'un ébat unique

le sourire aux lèvres, en chaque flocons je le vois
son corps, mes ongles dans la chair de son dos
nos souffles rapprochés, le sien à l'encontre de mon oreille

ce soir d'hiver
ici ou là bas
aujourd'hui ou autrefois
son souvenir me manque
inquiétude que d'oublier le moindre de ses traits
je me souviens pourtant
autrefois, aujourd'hui, demain...

Dieu le retrouverai-je un jour
dans une autre passion commune de l'amour

il m'a pris pour mieux m'oublier
cependant je ne peux m'y résoudre

je ne peux m'y résoudre

luce*

il s'appelle anthony
il est né un 5 au printemps dernier
il n'a pas encore beaucoup grandit
il a une grande soeur de 25 ans son aînée
impatiente de le voir devenir un homme accompli

.
homme mûr et sûr de lui
homme qu'elle a attendu toute son enfance
homme qui, elle en est sûre, deviendra un "grand"
homme qui, elle espère, gardera ses rêves
dans un coin de sa tête

.
elle lui souhaite de grandir heureux
et aussi, d'être parfois malheureux
elle lui souhaite de faire des erreurs
pour mieux grandir et mieux mûrir
mieux apprendre de lui,
...devenir un homme humble

.
et peut-être qu'un beau matin
il se réveillera sous un soleil d'été
prendra conscience de sa chance
peut-être que sous ce soleil d'or
il en fera profiter d'autres
il en rira alors certainement

.
sache, petit frère
garder tes rêves d'enfants
ne les laisse pas s'envoler
garde-les en toi, contre toi
cultive-les et réalise-les

.
sache, petit frère
préserver ton innocence
garde en toi l'espoir de changer ton monde
et crois, crois en tout, crois en toi

.
et quand un jour le découragement viendra
je te conseille, petit frère
de reprendre ces rêves d'enfants
de les garder, les regarder pour faire naître en toi
l'espoir de changer le monde

alexandra*

elle me tenaille
mon ventre se tord, se creuse
il appelle, crie famine
dans quelques temps je serais anesthésiée
je ne connaîtrai plus cette douleur
elle partira ainsi dans le coeur d'un ou d'une autre
j'aimerai qu'elle me quitte dès à présent
qu'elle m'abandonne à mon abandon
je voudrais ne plus crier
je voudrais ne plus avoir mal
je voudrais ne plus l'entendre

.

j'aimerai t'entendre

.
une dernière fois seulement

.
une seule dernière fois
pour me repaître de tes mots
pour ne plus souffrir
au moins jusque ce soir

j'ai faim de toi

mais mon ventre restera vide
il criera famine jusquà ce que...

vivement que le temps passe

luce*souvenir d'une fin

elle traverse le récit de ma vie
les lettres se font plus sombres, ou plus claires
plus lumineuses je ne sais pas
elles sont plus troubles

mes mots à la loupe
l'eau danse, m'énivre
les gouttes se rejoignent sur la vitre
font des routes, se baisent, se séparent

j'y vois ma vie, mes amis, mes amours
mes joies et mes colères
mes maux à la loupe
je ne regrette pas
je me penche sur ce passé tout aussi trouble
tout aussi sinueux

j'ai grandit
je me retourne sur cette flaque désormais calme
un sourire se dessine sur mon visage
la pluie, elle, me lave
elle remplace mes pleurs perdus au lointain

je pars le sourire aux lèvres
elle aura effacé mots et maux
j'en ris

luce*

La lune éclaire mon monde,
la nuit,
l’univers des têtes pensantes.

Les mots se couchent sur le papier,
à défaut de laisser mon être se coucher contre toi,
je me languis de ton corps.

La flamme dansante de la bougie rose…

Elle me laisse rêveuse,
je pars encore,
un autre pays, une autre contrée.

Le chat ronronne, me rappelle à la vie, au réel.

…je voulais un coucher de soleil

Mon verre de vin rouge…se vide,
ma tête se remplit, mon esprit divague,

c’était une belle nuit d’ivresse

luce*

je suis fatiguée de vous attendre,

fatiguée d'attendre un regard,
votre main sur ma cuisse brûlante,
vos baisers sur mes seins ronds,
vos caresses sur mon visage,
votre souffle près de mon oreille,

je suis fatiguée de vous...

luce*

C’est comme un bonbon à croquer

Tu le pioches dans un grand sac
Certains plaisent, d’autres moins
Chacune y trouve son compte, le bonbon préféré
Certains ne sont appréciés que très rarement, d’autres, c’est l’inverse

Tu le pioches, le regardes
Est-il à ton goût??
Sa couleur, son goût, son emballage, sa forme…

Il y a ces mots qui résonnent en moi
Tous ces mots qui sont restés gravé en moi
Tous ces mots
Ta tête entre mes bras

Laisse…

Ça résonne comme une note d’espoir
Tous ces mots qui me font dire que rien n’est perdu
Que le monde n’est pas si noir qu’il n’en a l’air
Un espoir

Laisse ta tête se reposer…

Tous ces mots comme un appel
Une refuge, le mien
Un monde nouveau qui s’ouvre à moi
Un nouveau départ

Laisse ta tête se reposer dans mes bras…

Il y a tant à dire
Il y a tant de silences à respecter
Tant de silences pour se reposer

Ouvre-moi tes bras que je vienne m’y reposer…

luce*

Elle est nue devant lui, son regard est de braise, l'envie transpire de ses gestes
Elle me jette un oeil, sourit, puis s'accroupit devant lui
Elle prend le temps d'apprécier son corps. Ses mains parcourent son ventre plat, ses cuisses fermes
Déjà, le membre de l'homme est tendu, ce qui attise son désir encore plus
Elle le prend en main, presse cette hampe chaude, sens le sang affluer encore pour la faire enfler dans sa main

Enfin sa bouche se pose sur sa peau. Elle évite soigneusement cette queue qui s'agite d'impatience. Elle retarde le moment où elle sentira ce gland violacé fondre entre ses lèvres. Elle veut que cette envie soit incontrolable pour l'engloutir enfin

Sa langue, ses lèvres couvre son pubis, elle sent ce membre chaud sur sa joue
Elle me regarde un instant, je vois dans ses yeux que le désir la submerge. Elle est ennivrante ainsi livrée à ses instincts

Enfin sa langue court sur sa hampe, elle remonte, lèche cette goutte qui s'échappe de cette queue qui est tendue au maximum maintenant
Elle lui jette un oeil coquin et devine qu'il est au bord de l'implosion tant la sensualité qu'elle met à le faire patienter le rend fou

Elle saisit cette queue dure en main, la serre pour en apprécier la dureté
Le désir envahit son ventre, elle veut la sentir sur sa langue, entrer dans sa bouche
Elle le branle un instant, met ce gland à nu, le recouvre, le découvre avec douceur
Elle n'en peut plus et ses lèvres se referme sur sa queue tendue

D'où je suis, je vois le plaisir qu'elle prend à le sucer, à jouer uniquement avec le gland, en dessiner le contour avec sa langue, me jetant des oeillades pleines d'excitation...
D'un geste gourmand, elle engloutit son membre, fait de lents vas et viens, toujours un peu plus loin
Elle ressort cette queue luisante de sa salive, le passe sur ses lèvres, ses joues

Elle me rend fou...

Elle le reprend en bouche, ses vas et viens s'accélèrent et je sais qu'elle ne s'arrêtera pas tant qu'elle n'aura pas gouté son plaisir
Je me lève, m'approche d'elle. Je carresse ses fesses délicieuses
Je l'entends gémir de plaisir. Alors j'entre d'une seule poussée, lente mais continue dans son antre chaud, trempé...

Je veux qu'elle aussi prenne ce plaisir...

M*

I was dancing when I was twelve
I was dancing when I was aaah
I danced myself right out the womb
Is it strange to dance so soon
I danced myself right out the womb

I was dancing when I was eight
Is it strange to dance so late
I danced myself into the tomb
Is it strange to dance so soon
I danced myself into the tomb

Is it wrong to understand
The fear that dwells inside a man
What's it like to be a loon
I liken it to a balloon

I danced myself out of the womb
Is it strange to dance so soon
I danced myself into the tomb
But when again once more

I danced myself out of the womb
Is it strange to dance so soon
I danced myself out of the womb

T-rex*